Le matin éveille ma rue,
j'entends un train dans le lointain.
Le soleil déchire les nues
et fait des ronds sur le chemin.
Le laitier, dans un bruit de cruche,
passe pour servir le client.
Le quartier devient une ruche,
Les maisons lachent leurs enfants.
Ils s'en vont gaîment à l'école,
filles et garçons réunis.
Sur le trottoir, les noms s'envolent,
on se dit bonjour à grands cris.
Maman, sur le seuil de la porte,
recommande d'être gentils.
Attention que le chat ne sorte
Car la rue n'est pas pour lui!